Mara Goyet: «Jacques Doillon est une figure perverse»

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RENCONTRE – Dans Jeu cruel, la chroniqueuse, écrivain et enseignante raconte le climat incestueux prévalant sur le tournage du film La Vie de famille dont elle était l’héroïne âgée de 10 ans.

Pourquoi maintenant? Alors que le réalisateur Jacques Doillon est visé par plusieurs plaintes pour viols, tentatives de viols et violences sexuelles pour des faits qui se seraient déroulés entre 1980 et 2012, la question se pose du timing de la publication de Jeu cruel (Robert Laffont). Dans ce récit enquête, la chroniqueuse, écrivain et enseignante de collège Mara Goyet raconte les conditions de tournage sous sa direction de La Vie de famille en 1984, l’été de ses 10 ans, et le traumatisme qui s’est ensuivi depuis pour elle. La question de parler maintenant est «au cœur de (son) livre», affirme-t-elle. Précisant d’emblée que, s’agissant de son cas, elle n’a pas été violée. Mais a subi un climat incestueux et des violences qui l’ont traumatisée jusqu’à maintenant. Au point de n’avoir plus jamais tourné, de n’avoir jamais parlé de cette expérience sur laquelle elle a mis un couvercle.

Depuis trente ans, Mara Goyet enseigne l’histoire-géo au collège. Un métier qu’elle adore, commencé en Seine-Saint-Denis…

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