Malgré le projet Prisme, l’accès aux équipements sportifs pour un public handicapé reste limité

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Un immense puits de lumière. Au Pôle de référence inclusif et sportif métropolitain (Prisme), à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, l’éclairage naturel est mis à l’honneur dans cette structure flambant neuf de 13 000 mètres carrés, conçue pour accueillir tous les publics, valides ou en situation de handicap, entouré par des rampes desservant trois niveaux différents. Dans ce complexe, dont la construction s’achèvera au début de l’automne et qui devrait ouvrir ses portes en novembre, il sera possible d’accéder à deux terrains multisports, un mur d’escalade, une salle d’armes, un espace consacré à la boccia, un bassin de balnéothérapie et une zone réservée à la recherche et au développement du parasport.

« Le Prisme est une structure assez unique en Europe, il s’adresse à tous les types de handicaps, y compris le handicap mental », explique Noé Laurent, chargé du projet au sein du conseil départemental. Des salles de mise au calme sont disséminées dans plusieurs endroits du complexe et dans les espaces multisports, des LED intégrées aux terrains permettront d’éclairer uniquement les lignes nécessaires à l’activité en cours, afin de faciliter la pratique pour les personnes présentant des troubles cognitifs. Ces aménagements sont le fruit des suggestions recueillies lors des concertations avec quelque 200 structures, clubs et associations consultés dans l’élaboration du projet.

En chantier depuis octobre 2022, le bâtiment compte parmi les constructions liées à la candidature de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. « Les Jeux ont été un accélérateur du projet », affirme M. Laurent, car les prémices du lieu remontent à 2010.

« Priorités aux acteurs locaux »

Initialement prévue pour le printemps 2024, l’ouverture de Prisme a été retardée en raison des « intempéries de début d’année qui ont ralenti la construction », explique Coline Hennebelle, chargée d’opérations à la direction des bâtiments et de la logistique du conseil départemental. Représentant un investissement de 55,5 millions d’euros, principalement porté par le département de la Seine-Saint-Denis, la région Ile-de-France et la Métropole du Grand Paris, l’édifice a tout de même accueilli les entraînements de handball pendant la quinzaine olympique.

C’est un collectif formé par l’Union des centres sportifs de plein air et le Groupe SOS qui a remporté l’appel d’offres pour l’exploitation du site. Il s’appuiera sur le travail réalisé en amont par le département, qui a identifié les types de publics à accueillir : comités sportifs, scolaires, grand public et entreprises, « avec une priorité accordée aux acteurs locaux », souligne M. Laurent.

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