Malgré la vente de Teads, le sujet de la dette reste entier chez Altice

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L’activité de vidéos publicitaires, cédée pour 1 milliard d’euros dont une partie en actions, ne règle pas le sujet des 24 milliards d’euros de dette d’Altice France pour Patrick Drahi.

Le vaste Monopoly des actifs d’Altice continue. Avec la vente entérinée ce 1er août de sa filiale de publicité digitale, Teads, au groupe Outbrain, Patrick Drahi continue la vaste opération désendettement lancée il y a bientôt un an. Logée dans Altice international, une des trois grandes entités de l’empire Drahi avec Altice USA et Altice France, Teads avait été achetée en 2017 pour 285 millions d’euros. En la cédant à Outbrain pour 1 milliard d’euros, le milliardaire empoche une jolie plus-value, tout comme lors de la vente d’Altice Média à CMA-CGM, cédée à 1,55 milliard d’euros il y a quelques mois.

De quoi tempérer les critiques récurrentes faites à l’homme d’affaires, réputé mauvais vendeur. Mais le sujet de la dette reste entier chez Altice. D’une part, le groupe ne récupérera que 735 millions d’euros en cash de cette cession, le reste étant payé en actions. D’autre part, Teads étant intégré au holding, qui regroupe également les activités d’opérateur télécoms…

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