PORTRAIT – Invité lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le ténor publie Douce France, récital intimiste et touchant.
Depuis la fenêtre de son appartement parisien, voisin du palais de Tokyo, on ne voit qu’eux. En ce début septembre, Benjamin Bernheim reste indifférent à la polémique qui oppose, depuis quelques jours, la maire de Paris aux amoureux du patrimoine. S’il jette un regard non dénué de tendresse aux anneaux olympiques qui ornent encore la tour Eiffel, c’est que ceux-ci évoquent à ses yeux une soirée qui restera à jamais gravée dans son esprit. Le 11 août, le ténor franco-suisse participait en effet à la cérémonie de clôture des Jeux de Paris 2024. «Sans aucun doute le moment le plus inattendu et le plus fou de ma carrière», concède celui qui entonna ce soir-là, sur la pelouse du Stade de France, une version modernisée de l’Hymne d’Apollon qu’avait composée Gabriel Fauré en 1896, à la demande de Pierre de Coubertin, sur la base d’un hymne antique retrouvé à Delphes. «Victor Le Masne, en charge de la partition musicale des Jeux de Paris, l’a retravaillé pour en proposer une version plus moderne…
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