Lotus Theory 1, un manifeste de style

La Lotus Theory 1 va-t-il donner naissance à une supercar électrique? Rien n’est moins sûr mais ce concept annonce le langage formel et la technologie des prochaines Lotus. Spectaculaire, la Theory l’est assurément avec ses portes en élytre et ses lignes presque monolithiques. Si la face avant s’avère une évolution des formes des Lotus actuelles avec ses feux en forme de crosse, le dessin de la partie arrière surprend. Elle semble dessinée d’un seul bloc avec le capot arrière dans le prolongement de la cabine. Mesurant 2 mètres de large, la Theory 1 ne dépasse pas 1,14 m de haut et 4,49 m en longueur.

Lotus entend s’appuyer sur l’intelligence artificielle et la puissance de calcul des nouveaux systèmes informatiques pour révolutionner l’expérience de conduite. Ce n’est pas de la science-fiction: les ingénieurs ont développé en collaboration avec la start-up MotorSkins un dispositif permettant de personnaliser sa conduite. Il met en œuvre des sièges dotés d’un textile connecté. Des modules gonflables sur le siège et le volant réagissent en temps réel et secondent le conducteur dans ses manœuvres. Des impulsions sur les côtés gauche ou droit du véhicule indiqueront par exemple quand le conducteur doit effectuer un virage. La sonorité pourra aussi changer en fonction du mode de conduite activé.

Propriété du chinois Geely, Lotus a imaginé sa berlinette avec une chaîne de traction électrique. La batterie d’une capacité de 70 kWh alimente quatre moteurs électriques, un par roue. La puissance totale ressort à 1 000 chevaux. Cela vaut à cette supercar revendiquant un poids inférieur à 1 600 kilos d’atteindre les 100 km/h en moins de 2,5 secondes.