Particulièrement meurtrier, le cancer du poumon est aujourd’hui de mieux en mieux soigné. Et les progrès ne vont pas s’arrêter de sitôt, grâce en particulier à l’immunothérapie. De quoi s’agit-il ? « Le principe, c’est de réactiver les défenses immunitaires du patient, explique Nicolas Girard, de l’Institut Curie. La chimiothérapie vient détruire les cellules cancéreuses. L’immunothérapie, elle, stimule le système immunitaire et va même lui donner de la mémoire à long terme. Le but est que le corps puisse reconnaître et combattre les cellules cancéreuses si elles réapparaissent. » C’est notamment le traitement prescrit à Florent Pagny. Le chanteur avait choisi de l’interrompre avant de le reprendre lorsque la maladie avait refait son apparition l’année dernière.
Une thérapie prometteuse, objet d’une nouvelle étude présentée ce samedi matin au congrès de l’European Society of Medical Oncology (Esmo) qui se tient ces jours-ci à Barcelone. Le professeur Girard y a détaillé un travail qu’il a coordonné sur l’efficacité d’une nouvelle combinaison d’immunothérapies dans une forme fréquente de cancer du poumon appelé « non à petites cellules » métastatique. Une maladie qui concerne plus de 15 000 personnes par an en France.
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