Elles sont contraintes par la législation de signaler aux internautes les photos et vidéos synthétiques, tout en poussant leurs utilisateurs à utiliser ces outils de création.
Alors que les contenus à base d’intelligence artificielledéferlent sur Internet, les réseaux sociaux cherchent la bonne formule pour alerter leurs utilisateurs. Attendus au tournant par les régulateurs, ils ne peuvent se permettre d’être accusés de laxisme. En Europe, le règlement européen sur l’intelligence artificielle (AI Act), voté au printemps, les contraint, en effet, à agir. Aux États-Unis, c’est un décret du président Joe Biden datant de l’automne dernier (Safe, Secure and Trustworthy Development and Use of Artificial Intelligence).
Même les plus grandes plateformes tâtonnent face à ce défi. « L’IA générative a amplifié de façon spectaculaire la capacité à créer de nouveaux contenus, à base de textes et maintenant d’images, de plus en plus difficiles à détecter, relève Franck Abihssira, associé au sein du cabinet Emerton Data. Les plateformes sont contraintes de montrer qu’au-delà de la déclaration d’intention, elles se sont mises en mouvement. Cela pose plus généralement la question…
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