Les phrases à ne jamais prononcer devant un sommelier ou un caviste

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Tout comme il est formellement interdit de demander son âge à un individu ayant dépassé le demi-siècle, certaines expressions ont le don d’exaspérer nos amis cavistes et sommeliers.

Que vous soyez à table ou en boutique, sachez que cavistes et sommeliers peuvent soudainement sortir de leurs gonds, du moins en leur for intérieur, face à certaines phrases innocemment prononcées au moment de passer commande. Afin d’éviter tout esclandre, passons en revue celles dont vous devrez désormais vous dispenser.

Éviter l’humour

Pour commencer, évitez de blaguer. Vous êtes là pour boire, voire pour manger, et non pour tester votre potentiel comique. Un «Bonjour, je viens pour acheter du vin, je suis au bon endroit ?» figure contre toute attente parmi les boutades les plus communément entendues par les cavistes. Abstenez-vous, au risque d’être a minima la dixième personne à tenter le coup. Dans la foulée, rien ne sert de faire aveu d’ignorance avec un «Je suis désolé, je n’y connais rien». Le préposé aux boissons est justement là pour ça, inutile de faire preuve de fausse modestie. Autre champ de mines à contourner : les marques de familiarité, parmi lesquelles un intrusif «Vous buvez du vin tous les jours ?» ou un plus sibyllin «Avec un métier pareil, vous devez avoir une sacrée descente !».

Éviter de parler prix

Lorsque vient le moment de parcourir la carte ou de slalomer entre les rayons, sachez que le moindre commentaire sur le prix pourra être retenu contre vous. Ainsi, parmi les plus couramment relevés, un «J’ai vu le même moins cher chez Monoprix», «A ce prix-là, j’espère que le service est compris», ou encore «Permettez-moi de vérifier sur Vivino», voire un lamentable «Si ce n’est pas bon, je demanderai un remboursement». Des remarques qui vous feront passer dans le meilleur des cas pour une illustre pince capable de lancer un «Comment ça, vous ne prenez pas les chèques vacances ?» au moment fatidique de payer l’addition.

Éviter les clichés

Enfin, ne versez pas dans de sombres clichés, à l’instar du vin rouge qui endort, du blanc qui électrise et du champagne qui vous met la barre au front. Vous aurez beau pousser des cris d’orfraie, hurler à l’injustice en brandissant des tessons de bouteille, votre physiologie ne se mettra pas à genoux en s’excusant. Et surtout, de grâce, n’infligez pas au personnel la pire des punitions en demandant expressément «à parler au patron».



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