Les parfumeurs de père en fils (ou filles)

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Chez les grands nez actuels, nombreux sont ceux issus de familles grassoises où sensibilité et expertise olfactives se transmettent au fil des générations. Une filiation aujourd’hui revendiquée par les marques de luxe.

«J’ai appris à marcher et à reconnaître les odeurs en même temps ! s’amuse Jacques Cavallier-Belletrud. Mon grand-père et mon père étaient créateurs de parfums, et ma mère, assistante d’Edmond Roudnitska, le plus grand parfumeur de l’époque. À la maison, à Grasse, je les écoutais décrire l’odeur de la rose, du jasmin, du mimosa, de la tubéreuse et parler de “suavité”, de “fruité”, d’“épicé”. » À l’instar de bien d’autres confrères et consœurs (en particulier grassois), le maître parfumeur de Louis Vuitton est un enfant de la balle. Tout comme sa fille Camille. 

« J’ai été baigné dans cette culture et ce langage qui m’a permis de développer une curiosité olfactive quasiment innée, provoquée, à coup sûr, par atavisme, poursuit-il. Cela a été la même chose pour Camille, puisque avec ma femme Claire, qui vient de l’univers du design, on discutait à la fois de parfum, de forme de flacon, de tolérance de verre… Dès qu’elle a eu 11 ans, elle m’a demandé des cours de parfumerie. »…

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