Les nouveaux VélôToulouse bien accueillis dans la Ville rose

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Place Esquirol, en plein cœur de Toulouse (Haute-Garonne), Marie-Pascale, vient de poser son VélôToulouse. Dynamique, cette retraitée, abonnée au service, nous explique qu’elle utilise régulièrement ces vélos tout au long de l’année, mais pas de manière intensive. Elle semble en tout cas séduite par ces nouveaux modèles « plus légers, plus stables », mis en service le 30 août dernier, pour remplacer la flotte précédente. Elle s’interroge cependant sur leur durabilité. « Je ne sais pas s’ils vont tenir longtemps parce que le premier que j’ai pris, le deuxième jour, était déglingué. Mais c’était peut-être un défaut… » À la couleur rose du vélo sur lequel elle pédalait, on sait qu’elle n’a pas opté pour un modèle à assistance électrique. « L’idée est plutôt de faire de l’exercice et je ne fais pas suffisamment de distance pour en avoir besoin. Mais peut-être que j’essaierai pour le plaisir. »

« C’est plus rapide que le métro »

Rose ou orange, ces nouveaux modèles sont facilement repérables dans les rues de Toulouse. La grande nouveauté est en effet l’arrivée de vélos électriques, orange, qui représentent désormais 50 % de la flotte, pour le plus grand bonheur de Vivien, étudiant en Staps, qui vient d’en enfourcher un. « C’est révolutionnaire », sourit-il. « Je ne prends que ça et je me suis même abonné alors que je n’utilisais pas trop ces vélos avant. C’est plus rapide que le métro et moins coûteux physiquement que les vélos mécaniques. » Il faut débourser 25 euros par an pour les modèles mécaniques et 120 euros pour ceux à assistance électrique.

Et si l’on compte aujourd’hui 3300 vélos et 400 stations, soit 117 supplémentaires notamment dans les faubourgs, le jeune homme constate que ce n’est pas toujours évident hors du centre-ville. « J’habite aux Minimes et, parfois, le matin, il ne reste plus que quelques vélos. Le soir, toutes les bornes sont au contraire occupées », souligne Vivien.

En septembre 2025, le service devrait être étendu à des communes limitrophes comme Aucamville, Blagnac, Labège ou Colomiers avec la création de 75 nouvelles stations.



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