Les Maldives, à court de liquidités, disent ne pas avoir besoin d'un plan de sauvetage du FMI

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Les Maldives ont affirmé que leurs difficultés financières étaient «temporaires» et que la destination touristique n’avait pas l’intention de solliciter un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) après les avertissements sur un éventuel défaut de paiement. Le ministre des Affaires étrangères Moosa Zameer a déclaré que l’archipel de l’océan Indien, surtout connu pour ses stations balnéaires haut de gamme, poursuivait ses hausses d’impôts pour faire face à ses obligations en matière de service de la dette.

«Je ne pense sérieusement pas que ce soit le moment pour dialoguer avec le FMI. Notre problème est très temporaire car nous avons actuellement une baisse de nos réserves», a-t-il dit. En mai, le FMI avait exhorté les Maldives à augmenter d’urgence ses recettes et à réduire ses dépenses et les emprunts extérieurs afin d’éviter une crise économique majeure. Selon les données officielles, la dette extérieure des Maldives s’est élevée à 3,37 milliards de dollars au premier trimestre de cette année, ce qui équivaut à environ 45% du produit intérieur brut.

«Nous avons des partenaires très sensibles à nos besoins et à notre situation», a-t-il déclaré vendredi soir aux journalistes à Colombo. Selon lui, les réformes fiscales et la rationalisation de la gestion des entreprises publiques devraient améliorer le problème des liquidités. Moosa Zameer était en visite au Sri Lanka avec le ministre des Finances Mohamed Shafeeq pour rencontrer des banquiers centraux locaux et d’autres responsables.

Promesses de financements chinois

La Chine et l’Inde sont les deux plus grands prêteurs bilatéraux aux Maldives, un petit pays de 1192 petites îles coralliennes situées dans l’océan Indien. Le président Mohamed Muizzu est arrivé au pouvoir il y a un an à la suite d’une campagne visant à expulser un petit contingent de troupes indiennes déployées aux Maldives et à resserrer ses liens avec la Chine.

La Chine a promis davantage de financements depuis la victoire l’année dernière de Mohamed Muizzu, qui a remercié le pays pour son «aide désintéressée» en matière de fonds de développement lors d’une visite d’État à Pékin peu après son arrivée au pouvoir. La Chine représentait environ 20% de la dette extérieure, tandis que l’Inde en détenait un peu moins de 18%.

La visite de Zameer a eu lieu quelques jours après que Moody’s Ratings a abaissé d’un cran la note de crédit des Maldives à Caa2, considérée comme un risque de crédit élevé. L’agence de notation Fitch avait également revu à la baisse sa note en juin, affirmant que la diminution des réserves de change représentait un risque financier. Elle avait souligné que les obligations en matière de service de la dette, qui s’élèvent à 409 millions de dollars cette année, avivaient les tensions.



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