Les leçons de la panne mondiale de Microsoft

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ANALYSE – Les conséquences en cascade de cet incident majeur témoignent de la fragilité d’un monde de plus en plus digitalisé et dépendant d’acteurs dominants.

« L’écran bleu de la mort. » Les informaticiens aiment adopter un registre dramatique pour nommer les phénomènes récurrents de leur univers. Le numérique régit désormais presque tous les pans de nos vies, avec un niveau de profondeur et d’interdépendance que l’on ne soupçonne pas toujours. S’il est encore trop tôt pour quantifier l’étendue de l’onde de choc qu’il a provoquée, l’écran bleu qui a surgi vendredi devant les yeux terrifiés de plusieurs centaines de milliers de personnes rappelle l’ampleur du risque : lorsqu’un grain de sable fait subrepticement dérailler les machines, cela peut paralyser le fonctionnement d’une grande partie nos activités humaines.

C’est loin d’être la première crise informatique mondiale, ni la plus grave en termes de conséquences et de coûts. Mais c’est la plus retentissante, car visible aux yeux de tous : elle n’a épargné aucun secteur d’activité, dans aucun pays du monde occidental. Quelle qu’en soit la raison technique initiale, cette crise s’est…

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