L’activité des tour-opérateurs a été décevante cet été. Mais leur expertise sur les voyages lointains reste recherchée.
Après avoir vécu des années post-Covid en or, les voyagistes français redescendent sur terre. Ils avaient connu une activité hors norme grâce à des prix en forte hausse, qui n’avaient pas fait fuir les clients. C’est fini. Cet été a été décevant, alors même qu’un grand nombre de Français a passé ses vacances à l’étranger préférant éviter les Jeux olympiques (JO). La plupart ont opté pour des pays où la vie coûte moins cher qu’en France comme l’Espagne, le Portugal, le Maroc… Mais, contraints par un pouvoir d’achat sous pression, beaucoup se sont passés des services de professionnels. Ils sont partis en voiture (en Italie, Espagne, au Portugal) ou sur des vols low cost, ont loué par eux-mêmes via internet des logements (hôtels, résidences de vacances, locations saisonnières), ce qui a laissé un certain nombre de tour-opérateurs sur leur faim. En juillet, le chiffre d’affaires du Seto, le syndicat regroupant l’essentiel de la profession (Club Med, TUI France, Voyageurs…
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