Les politiques ont ressorti leur calculette à la faveur de ces législatives surprises, et pas uniquement pour chiffrer leurs programmes. Les alliances politiques de dernière minute remettent les questions d’argent sur la table.
Bien-sûr, on est loin des dizaines de millions d’euros dépensées dans la course aux présidentielles. Mais les questions d’argent sont bel et bien au cœur de ces législatives éclair dont le premier tour aura lieu ce dimanche. Pour financer l’impression de leurs R39 (professions de foi, bulletins, affiches), leurs réunions publiques ou encore leurs clips de campagne, les candidats ont besoin de moyens financiers, qu’il s’agit, cette fois, de rassembler en très peu de temps.
Les aspirants députés peuvent dépenser jusqu’à 38.000 euros, plus 0,15 euro par habitant de la circonscription. L’État rembourse les dépenses de propagande (tracts officiels, affiches et bulletins), ainsi qu’un forfait égal à 47,5% du plafond de dépenses, à condition qu’ils obtiennent au moins 5% des suffrages exprimés au premier tour. Mais il faut avancer les fonds. Trois options s’offrent alors aux candidats, la plus répandue étant l’apport personnel, souvent financé par l’emprunt. Quand les banques sont partantes. Car toutes ne sont pas tournées vers ce marché des financements et certaines sont regardantes sur la couleur politique. C’est le refus de financement adressé par les banques françaises qui avait contraint Marine Le Pen à se tourner vers les banques russes pour financer sa campagne présidentielle de 2017.
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