«Aucune voix ne doit manquer au désistement républicain», a déclaré l’ancien patron de la CFDT. Il avait été cité comme possible Premier ministre par Raphaël Glucksmann.
Face au «danger» du Rassemblement national (RN), «le ni-ni n’est pas de mise», a assuré dimanche soir Laurent Berger, ancien numéro un de la CFDT, alors que le parti d’extrême droite est arrivé largement en tête du premier tour des législatives.
«Ce soir, il en va de notre démocratie et de nos valeurs républicaines face au RN aux portes du pouvoir», a déclaré sur le réseau X M. Berger. «Aucune voix ne doit manquer au désistement républicain.»
«Face au danger, le ni-ni n’est pas de mise», a insisté l’ancien patron de la CFDT, qui avait été cité au début de la campagne express des législatives comme possible Premier ministre par Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste aux européennes de juin.
M. Berger tient ces propos alors qu’à droite les Républicains (LR) se sont abstenus de toute consigne de vote au second tour et qu’au sein de la majorité présidentielle, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a appelé à battre à la fois le RN et la France Insoumise (LFI).
De nombreuses triangulaires opposeront dimanche prochain l’union de la gauche, comprenant des candidats LFI, le camp macroniste et le RN, arrivé nettement en tête du premier tour.
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