Propulsé PDG du quotidien américain par Jeff Bezos, le Britannique Will Lewis déclenche l’ire de la rédaction.
Un vent de révolte souffle sur le Washington Post , engoncé depuis de nombreuses semaines dans une profonde crise financière et de management. Propriété du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, le journal américain est mal en point : ses pertes annuelles dépassent les 70 millions de dollars, sa directrice de la rédaction, Sally Buzbee, a claqué la porte au début du mois de juin, sur fond de désaccords avec le nouveau PDG, Sir Will Lewis, et Robert Winnett, qui devait lui succéder au lendemain des élections américaines, vient de jeter l’éponge après une cabale médiatique pour empêcher sa nomination…
Le Britannique Sir Will Lewis, propulsé aux commandes du quotidien américain en novembre dernier par Jeff Bezos, n’en finit plus de récolter l’ire de sa rédaction. Les journalistes du Washington Post remettent en cause le sens de l’éthique de leur dirigeant, ancien PDG de Dow Jones, ex–éditeur du Wall Street Journal et rédacteur en chef du Daily Telegraph, mais également celui de Robert Winnett
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