Le SNJT dnonce le traitement inhumain de Sonia Dahmani et Chadha Haj Mbarek

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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a reçu des informations selon lesquelles, Sonia Dahmani, avocate et chroniqueuse, a été victime de pratiques portant atteinte à son intégrité physique et humaine à l’intérieur de la prison pour femmes de La Manouba alors qu’elle se préparait à assister à son procès le 20 août 2024.

Et de préciser que le syndicat a commencé à enquêter sur ces informations depuis cette date, et la famille Dahmani et ses avocats ont déclaré que la chroniqueuse avait été soumise à une « fouille intime ». Elle a été forcée de retirer tous ses vêtements et d’inspecter son corps dans le but de l’humilier, de la mettre à genoux, et de porter atteinte à sa dignité humaine, et cela en violation des règles les plus élémentaires de respect du caractère sacré touchant au corps. Elle a été aussi agressée moralement en tant que femme.

Par ailleurs, le Comité général des prisons et de la rééducation a tardé à prodiguer les soins et les médicaments nécessaires à Sonia Dahmani, qui souffre depuis son emprisonnement à de nouvelles maladies chroniques, à cause de ses conditions de détention. Ses doses de médicaments ont été modifiées tardivement, ce qui lui a causé des problèmes de santé, en plus du harcèlement dont elle a été victime, comme le refus de lui faire parvenir les vêtements apportés par sa famille.

 

En outre, le SNJT dit suivre avec préoccupation la dégradation, mardi 27 août 2024, de l’état de santé de la journaliste Chadha Haj Mbarek, détenue à la prison de Messadine. Elle a eu une crise de douleurs aigues, qui a impacté son état de santé qui s’est détérioré régulièrement au cours des derniers mois. Cela risque de menacer sérieusement son intégrité physique et sa vie. Le syndicat appelle donc la direction pénitentiaire à lui fournir les soins de santé nécessaires et immédiats.

 

Se référant à tout ce qui précède, le SNJT a tenu à exprimer sa solidarité absolue et de principe avec Chadha Haj Mbarek et Sonia Dahmani ainsi qu’avec tous les journalistes détenus, qui souffrent de conditions de détention difficiles, que ce soit en matière d’accès aux médicaments et des soins ou en ce qui concerne le respect de leurs droits et dignité humaine.

Le syndicat appelle le ministère de la Justice à ouvrir d’urgence une enquête publique et ce sujet et d’informer l’opinion publique de ses résultats. Il considère la ministre de la Justice comme responsable de la protection des journalistes emprisonnés contre toutes pratiques pouvant porter atteinte à leur intégrité physique et à leur dignité humaine, afin que l’emprisonnement ne devienne pas une sanction complémentaire dans des affaires d’opinion, fomentées et qui ciblent les idées, les opinions et les contenus.

 

I.N.





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