Le patronat demande au gouvernement de «se mettre au travail» pour pouvoir «redémarrer»

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«Les enjeux sont considérables pour notre pays et la tâche immense dans un contexte politique loin d’être simple», a commenté le patron de la CPME, François Asselin.

Les organisations patronales se sont félicitées samedi de la nomination d’un nouveau gouvernement après une longue attente, l’appelant à se «mettre au travail» et souhaitant sa «réussite en matière économique».

Sur le réseau social X, le président du Medef Patrick Martin a jugé qu’avec «un gouvernement constitué, une déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier à venir, toutes les conditions (étaient) désormais réunies pour redémarrer». «La France en a besoin», a insisté le dirigeant de la première organisation patronale, plus de trois mois après la dissolution de l’Assemblée nationale début juin et deux mois et demi après le second tour des élections législatives.

Son homologue François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), s’est réjoui que «l’exécutif enfin constitué» puisse «se mettre au travail». «Les enjeux sont considérables pour notre pays et la tâche immense dans un contexte politique loin d’être simple», a ajouté dans un message envoyé à l’AFP le chef de la deuxième organisation patronale de France. «Nous souhaitons la réussite du gouvernement en sachant que cette réussite en matière économique ne peut se faire sans celle du secteur marchand composé à 90% de PME», a conclu François Asselin.

Pour le président de l’Union des entreprises de proximité (U2P) Michel Picon, il y a «de nombreux dossiers en attente» comme «le soutien à la rénovation thermique des logements». «C’est vital pour la consommation d’énergie des Français et indispensable à la relance des carnets de commande des artisans du bâtiment, qui s’effondre depuis deux trimestres», a-t-il poursuivi dans un message à l’AFP. Michel Picon appelle aussi le nouveau ministre de l’Economie et des Finances Antoine Armand à reprendre le chantier de la simplification administrative entamé par son prédécesseur Bruno Le Maire, «sans oublier la stabilité fiscale des TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises)». Si les impôts et taxes devaient être augmentés, ce serait «une catastrophe pour les petites entreprises, pour leurs investissements et l’emploi», anticipe-t-il.

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