Le Nuc plus ultra: le retour de David Gilmour et une réédition du premier Oasis

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Le nouvel album solo de l’ancien Pink Floyd et la ressortie d’un classique de la Britpop, la semaine est rythmée de nostalgie.

David Gilmour, Luck and Strange

Depuis qu’il a désactivé le groupe Pink Floyd, le guitariste et chanteur britannique mène une carrière solo aussi fructueuse que paisible. Après le beau On an Island en 2006 et le décevant Rattle That Lock  en 2015, Gilmour revient avec ce qu’il présente comme son meilleur disque depuis Dark Side of the Moon, sorti en 1973. 

Le vétéran du rock britannique, désormais âgé de 78 ans, a fait appel au quadragénaire Charlie Andrew à la réalisation de l’album. Collaborateur de Alt-J, le musicien a offert un son qui permet à son aîné de signer son meilleur disque sous son nom. Depuis 1994, le guitariste compose les chansons dont son épouse, la romancière Polly Samson, écrit les paroles. Leur partenariat se poursuit ici avec bonheur. 

Entouré de musiciens d’exception – donc Steve Gadd à la batterie – Gilmour tutoie les sommets sur un grand nombre de chansons. On l’a rarement entendu aussi inspiré que sur des mélodies comme The Piper’s Call, premier extrait de l’album. La tonalité crépusculaire de certains textes correspond à l’ambiance contemplative d’un album empreint des notions de mortalité et de transmission. Et puis il a cette voix apaisante et ce jeu de guitare ultra-mélodique qui ont fait la légende de David Gilmour : un immense musicien en pleine possession de ces moyens, modeste et épanoui, heureux de partager sa musique. 

Oasis, Definitely Maybe 

Le hasard (?) du calendrier veut que le premier album d’Oasis ressorte pile pour l’annonce de la reformation du groupe. Fin août 1994, Definitely Maybe faisait sensation au sein de ce qu’on n’appelait pas encore la Britpop. Annoncé par une poignée de singles imparables (Supersonic, Rock and Roll Star, Live Forever), le groupe emmené par les frères Gallagher s’imposait comme une formation à suivre. 

On est époustouflé par le niveau d’écriture de Noel Gallagher, qui a étudié la pop anglaise de fond en comble avant de composer ses propres morceaux. Et on reste bluffé par le culot de son petit frère Liam pour assumer aussi crânement de chanter comme une petite frappe de Manchester. Cette version anniversaire contient des versions alternatives des tubes du groupe, qui se paie un nouveau tour de piste nostalgique et lucratif en 2025.



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