DÉCRYPTAGE – Ce pan méconnu du vivant, possible pont entre les bactéries et les cellules eucaryotes, est difficile à étudier. Un premier cas de parasitisme y a été mis au jour.
Sous le microscope, plusieurs cellules minuscules colorées en rouge viennent de s’insérer dans une cellule orange, dix fois plus volumineuse. Quelques heures plus tard, cette cellule orange, pas plus grosse que l’épaisseur d’un cheveu, se désagrège. Elle vient d’être victime d’une agression parasitaire. La visualiser en direct est une première que quatre équipes de chercheurs australiens, néerlandais et anglais rapportent dans la revue scientifique Nature Communications.
Car si les infections parasitaires sont monnaie courante dans le monde microscopique – on peut penser aux virus, à certains types de bactéries ou d’insectes – aucune interaction de ce type n’avait encore été observée directement entre deux cellules archées, une branche encore peu connue du vivant, mais qui pourtant pourrait être à l’origine de nos propres cellules.
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Connaissances encore très limitées
« Les archées sont de petits microbes qui ressemblent un peu à des bactéries (non pathogènes) » explique Joshua Hamm…
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