ANALYSE – Alors que l’arrestation de l’activiste canadien Paul Watson au Groenland a provoqué de vives réactions dans le monde, l’archipel nippon défend sa volonté de poursuivre la capture des cétacés, malgré une consommation locale qui s’est effondrée.
Tokyo
Paul Watson contre le Japon. Un homme contre un État ; pire, contre une culture. C’est l’affiche du drame international qui se joue depuis que le Danemark, dimanche, a arrêté l’activiste canadien sur demande des autorités judiciaires nippones en vue de son extradition. Cet épisode ouvre le dernier acte d’une lutte sans merci entre ces deux protagonistes, que tout oppose – sauf l’entêtement. Pour Paul Watson, à 73 ans, c’est peut-être l’ultime étape d’une vie consacrée à empêcher la chasse à la baleine ; pour le Japon, c’est une chance de la prolonger. Un combat où le plus désespéré n’est pas forcément, malgré les apparences, l’activiste écologiste. Une version contemporaine du Moby Dick d’Herman Melville, où le capitaine Achab serait devenu un activiste de l’environnement, à l’inlassable poursuite non plus d’une baleine blanche mais d’un… baleinier.
Au risque de sa vie. Peut-être de celle des autres. La baleine est le fantastique animal marin sur le dos duquel Japon et États-Unis, lointains…
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