Le groupe The White Stripes porte plainte contre Donald Trump

Partager


Le duo de rockeurs a annoncé avoir déposé une plainte contre le candidat à la présidentielle américaine qui a utilisé son morceau iconique, Seven Nation Army, dans une vidéo de campagne.

Nouvelle fausse note dans la campagne de Donald Trump. Le groupe américain The White Stripes a porté plainte contre le candidat républicain après l’utilisation par ce dernier de leur chanson Seven Nation Army dans un clip promotionnel diffusé par la directrice adjointe de la communication du candidat républicain. 

Dans cette vidéo publiée par Trump sur X, anciennement Twitter, le 29 août, on peut voir le candidat à la présidentielle américaine montant à bord d’un avion durant sa campagne dans le Michigan et le Wisconsin. L’extrait, qui a depuis été supprimé par le candidat, ne dure que quelques secondes mais le riff de Seven Nation Army est très facilement reconnaissable. 

Dès la publication de cette vidéo, Jack White, l’auteur du tube, avait promis de porter plainte. Promesse tenue. Dans un post publié sur son compte Instagram lundi, Jack White a partagé une photographe de sa plainte avec pour seule légende : « This machine sues fascists » («Cette machine poursuit les fascistes»). Une citation faisant référence à la phrase qu’écrivait Woody Guthrie sur sa guitare, « This machine kills fascists » («Cette machine tue les fascistes»).

Sorti en 2003, Seven Nation Army est devenu un succès mondial. Malgré ses origines rock garage, le morceau est désormais régulièrement entendu dans les stades et est devenu la chanson emblématique des coupes d’Europe de football en 2008, 2012 et 2016. Elle est aujourd’hui entendue dans les stades de baseball, de basketball et de football américain. 

Wookid, ABBA, Springsteen, Céline Dion…

Les refus des artistes de voir Donald Trump militer sur leurs partitions se répètent comme un refrain à la mode. « Quelle ironie! » déclarait en août le musicien français Woodkid. Lui aussi avait dénoncé l’utilisation à son insu de son titre Run Boy Run, qu’il qualifie d’«hymne LGBT+», dans un clip de campagne de Donald Trump. Le musicien invitait son label, Universal Music France, à réagir : «Ne soyez pas complices ».

Le 29 août, la maison de disques de l’emblématique groupe pop suédois ABBA a annoncé avoir demandé au candidat républicain de cesser d’utiliser ses tubes lors de sa campagne pour la présidentielle américaine. Universal Music en Suède affirme avoir repéré plusieurs morceaux du groupe diffusés lors d’événements de la campagne de l’ancien président. Un porte-parole de la campagne Trump a déclaré à l’agence AP que « la campagne avait une licence pour diffuser de la musique d’ABBA grâce à notre accord avec BMI et ASCAP (deux organisations de gestion des droits d’auteur ndrl.) ».

D’autres icônes musicales comme Bruce SpringsteenNeil Young, les Rolling Stones ou même Céline Dion récemment ont demandé au candidat républicain de cesser de diffuser leurs morceaux pendant la campagne.



#groupe #White #Stripes #porte #plainte #contre #Donald #Trump

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut