ANALYSE – La dissolution a précipité la crise de la majorité. Dès le soir du 7 juillet, Édouard Philippe, Gérald Darmanin voire Gabriel Attal, ne penseront plus qu’à eux, reprendront leur liberté et commenceront à préparer l’échéance présidentielle de 2027.
Cet article est issu du «Figaro Magazine»
«Tout ça aurait fini dans la rue. Il fallait faire la purge. Nous n’étions plus en mesure de gouverner. Tout aurait sauté. Les Français ne pouvaient plus nous voir en peinture. Ils ne croyaient pas un mot de ce qu’on leur racontait. Si j’avais laissé filer les choses sans dissoudre l’Assemblée nationale, je n’ose imaginer ce qui se serait passé. Le président de la République doit agir dans l’intérêt de la nation tel qu’il le conçoit avant de se préoccuper du sort de sa majorité. La France est un pays ingouvernable. Elle ne voulait plus de nous, ni de nos réformes. J’en ai tiré les conséquences.»
L’homme qui parle est président de la République. Ce pourrait très bien être Emmanuel Macron, au lendemain des élections européennes du 9 juin. Mais ce n’est pas lui. Ces propos sont ceux de Jacques Chirac qui explique à Franz-Olivier Giesbert *, plusieurs semaines après la dissolution de 1997, les raisons de sa décision. Vingt-sept ans plus tard, Emmanuel…
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