Le double jeu de Joséphine Baker au Saint-George à Alger

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HÔTELS, LES PLUS FOLLES HISTOIRES (6/6) – En 1941, la star du music-hall est envoyée en Algérie pour se refaire une santé. Personne ne se méfie de celle que tout le monde acclame. Pourtant, son tour de chant masque d’autres ambitions.

Adam Arroudj (Alger) et Valérie Sasportas

« Le beau temps est au rendez-vous à Alger. Le soleil illumine la ville blanche. » Ce 17 janvier 1941, Joséphine Baker débarque du paquebot SS Gouverneur-Général-Gueydon parti l’avant-veille de Marseille. Elle vient se refaire une santé… Un certificat médical dispense la star de music-hall de chanter. Elle souffre réellement d’un début de congestion pulmonaire.

« Je m’en souviendrais de cette traversée ! », raconte-t-elle dans ses Mémoires. La séquence ouvre un chapitre haletant de sa dernière biographie signée Gérard Bonal et parue en 2021, pour son entrée au Panthéon. À Alger, Joséphine prend de la hauteur. Descendue d’abord à l’hôtel Aletti (actuel Es-Safir), près du port où séjourne aussi le général de Gaulle, elle monte ensuite à l’hôtel Saint-George, qui est le choix de Churchill. S’y sont-ils rencontrés ?

Saint-George, c’est ainsi que tout le monde continue d’appeler l’hôtel El Djazaïr, plus de quarante ans…

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