Le cheval comtois, un carpaccio de luxe pour les Japonais

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Les Japonais raffolent des basachis, un équivalent du carpaccio où la viande de cheval remplace le bœuf. Les morceaux doivent être persillés et présenter une forte présence de gras entre les muscles : des exigences remplies par le cheval comtois. Un partenariat commercial a été passé entre des éleveurs locaux et des fermiers japonais. Plusieurs avions-cargos quittent chaque année le territoire national pour convoyer plusieurs centaines de chevaux de trait, vivants et âgés de moins deux ans.

« Une fois sur place, les animaux sont engraissés encore un an, selon des techniques spécifiques. Ils sont tués dans des abattoirs dédiés, en petites quantités et dans le respect des traditions », confiait récemment Marie Fouquier, directrice d’Equid’Export, à L’Est Républicain. Des méthodes particulières qui permettent d’obtenir une viande d’une grande qualité, comme le bœuf de Kobe. Cette chair d’exception est ensuite vendue plus de 200 euros le kilo avant d’être dégustée crue.

Ce commerce entre la France et le Japon fait l’objet de vives polémiques. En 2023, Brigitte Bardot avait interpellé le président de la République dans une lettre ouverte à ce sujet. « Vous avez accepté le sacrilège rentable de créer un nouveau marché avec le Japon en envoyant 1000 chevaux par an, par avion et vivants, dans d’atroces conditions pour en faire des sushis », écrivait l’ancienne actrice.

En Franche-Comté, les éleveurs assurent que ces échanges permettent d’assurer « la pérennité d’une race longtemps menacée ».



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