Le 50e festival du cinéma américain de Deauville démarre sous la bonne étoile de Michael Douglas

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NOUS Y ÉTIONS – L’acteur américain, dont le père Kirk Douglas a aidé à monter la manifestation, a affolé le tapis rouge.

Après les polémiques,voici le temps du glamour. Le 50e festival du cinéma américain de Deauville s’est ouvert vendredi sous la tutelle de l’acteur américain Michael Douglas, habitué de la manifestation. C’est la cinquième fois qu’il fait le déplacement dans la station balnéaire française, qui entretient des liens étroits avec sa famille. 

Son père Kirk Douglas a beaucoup œuvré pour la création de la manifestation, il y a un demi-siècle. C’est aussi au festival de Deauville que Michael Douglas a rencontré son épouse Catherine Zeta-Jones. Le comédien de Wall Street a enflammé le tapis rouge. Son avancée a été rythmée par des «Michael, Michael» qui ont retenti tout le long du boulevard Cornuchet. À son entrée dans l’amphithéâtre du Centre international de Deauville, c’est toute la salle qui s’est levée. Michael Douglas a pris le temps de saluer avant de rejoindre son siège avant de se voir décerner un prix honorifique.

«C’est la 5e fois que je viens à Deauville et ce n’est pas la dernière même si arrivé à un certain âge quand on reçoit un trophée pour l’ensemble de sa carrière, on ne peut s’empêcher de se demander si les festivals en savent plus sur votre santé que vos médecins », s’est amusé l’acteur américain de 79 ans en recevant son prix. «Deauville est une ville merveilleuse pour le golf, les chevaux et le casino», a plaisanté celui qui vante un accueil sans pareil. «Ce n’est pas tous les jours que vous êtes reçu dans une suite à votre nom où les murs sont couverts de photos de vos films», a noté la star de Basic Instinct.

Remerciant sa partenaire de la série FranklinLudivine Sagnier qui était en charge de son éloge , Michael Douglas est resté dans la continuité de son personnage en rappelant à quel point les États-Unis devaient leur indépendance à la France. Puis achevant sur une touche plus personnelle, l’acteur est revenu sur son coup de foudre normand pour Catherine Zeta Jones.

Malia Obama également primée

Lui a ensuite succédé au pupitre, Malia Ann Obama. La fille de l’ancien président démocrate fait ses premiers pas de réalisatrice et de scénariste. Le festival lui a remis le prix nouvelle génération, spécifique à cette 50e édition, avant de diffuser son court-métrage The Heart, fable un peu statique sur le deuil. La jeune femme le reconnaissait d’elle-même : difficile de passer derrière Michael Douglas.

Durant cette longue cérémonie d’ouverture, un hommage appuyé a été rendu aux créateurs du festival, André Halimi, producteur, Lionel Chouchan, écrivain, Michel D’Ornano -alors maire de la ville- et Lucien Barrière, propriétaire des hôtels et casinos éponymes. La chanteuse Camelia Jordana est aussi montée sur scène et a interprété au piano la chanson phare du film de Claude Lelouch Un homme et une femme. Quelques secondes de silence et d’écran noir ont aussi salué la mémoire de l’icone hollywoodienne Gena Rowlands, décédée en août.

Si The Heart a suscité des applaudissements polis, le public a été plus vigoureux pour le film d’ouverture, le biopic fort classique de Ellen Kuras Lee Miller. La photographe de guerre est jouée par Kate Winslet, qui n’avait pas fait le déplacement.

Les convives, invités au dîner d’ouverture au Casino, ont eu le droit à une dernière surprise. Un concert de la Jain. L’interprète de The Fool a fait son apparition à une heure du matin. De quoi promettre une petite nuit aux festivaliers et aux jurés. Le jury de Benoit Magimel entamera samedi matin, à 10 heures, son visionnage des 14 films indépendants en compétition.

   

   



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