«La traite est devenue ma liturgie quotidienne»: frère François, moine bénédictin et paysan auvergnat

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PORTRAIT – Après quarante années passées dans les monastères de la congrégation de Solesmes, ce religieux poursuit sa vie monastique dans le Cantal, alternant offices et traite des vaches.

«Je n’ai soif que d’un immense retirement. » La formule est de Don Alvaro, le fameux Maître de Santiago de Montherlant, et frère François Cassingena-Trévedy en a fait son antienne. Dans la dramaturgie, le chevalier de l’ordre de Saint-Jacques, personnage taciturne, solitaire, égoïste même, parangon d’une piété sincère mais suspect de l’être par orgueil, finit par étancher cette soif par la claustration. Difficile de filer plus loin l’analogie avec frère François, lui qui s’est extirpé des cloîtres abbatiaux, arpentés quatre décennies durant, pour s’installer dans une petite maison mitoyenne d’Auvergne

Sa silhouette frêle, empreinte de bonhomie, accueille chaleureusement le visiteur sur le pas de sa demeure. C’est à Sainte-Anasthasie, hameau éclaté en lieux-dits qui gardent l’entrée sud du Cézallier, qu’il s’est « enraciné » il y a trois ans. « “Anastasis”, c’est “la résurrection”, commente-t-il. Je suis venu chercher ici une certaine résurrection, au…

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