« La situation est toujours aussi alarmante » : nouvelle plainte de L214 contre un abattoir Bigard en Bourgogne

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L214 continue son combat face à Bigard. L’association animaliste a annoncé mercredi avoir déposé une nouvelle plainte contre un abattoir du groupe en Bourgogne en raison d’une situation « toujours alarmante » malgré une première alerte lancée en avril, qui avait mené à un contrôle des services de l’État.

« Le 28 mai, sur 132 animaux abattus, 92 montrent des signes de conscience évidents au moment de leur mise à mort », affirme L214 dans un communiqué assorti d’une vidéo aux images crues. C’est une pratique contraire à la réglementation en vigueur contre la souffrance animale car l’abattage doit être réalisé sans souffrance évitable pour l’animal. Et pour l’éviter, l’animal ne doit pas reprendre conscience avant d’être saigné.

« La situation est toujours aussi alarmante » à l’abattoir Bigard à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or), estime l’association adepte des vidéos et actions chocs contre la maltraitance animale. L’association a déjà demandé en avril dernier l’arrêt de l’abattage rituel après la diffusion d’une vidéo du même abattoir du groupe, en Côte-d’Or. Une première plainte a été déposée contre l’abattoir à cette période.

 

La pratique de l’abattage rituel a déjà été interdite dans plusieurs pays européens comme la Finlande, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Suisse ou le Luxembourg. Elle a été dernièrement interdite en Belgique, décision validée en février dernier par la Cour européenne des droits de l’Homme.

Un abattage des bovins pas aux normes

En abattage sans étourdissement, pour la viande halal ou casher et où l’immobilisation doit être maintenue jusqu’à l’état d’inconscience, « des bovins tout juste égorgés sont relâchés du box de saignée encore conscients et donc sensibles à la douleur. Ils se débattent sur « la table d’affalage ou une fois suspendus par une patte » accuse l’association.

Lors de l’abattage avec étourdissement, mise à mort classique qui impose que les animaux soient inconscients au moment de la saignée, « des animaux reprennent conscience après l’étourdissement au pistolet à tige perforante » dénonce l’association.

 

Ce site du géant de la viande avait déjà fait l’objet d’inspections à la demande de la préfecture, après la publication d’une première vidéo par L214 en avril. Elle a été mise en demeure suite à « des manquements concernant la sécurisation du procédé d’abattage rituel » a souligné la préfecture de la Côte-d’Or même si « aucune anomalie de fonctionnement » n’a été révélée.

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La préfecture de Côte-d’Or a assuré qu’un contrôle effectué en mai a permis de constater que les mesures correctives « ont bien été mises en place par l’exploitant ». Mais « La nouvelle vidéo diffusée par L214 est en cours d’analyse » ajoute-t-elle.

Les nouvelles souffrances que l’association dit avoir constatées montrent « l’incapacité du groupe Bigard et des services vétérinaires de l’État à faire respecter la réglementation pour limiter la souffrance des animaux », selon L214, par ailleurs opposée à l’exploitation des animaux.

L’association a déposé une nouvelle plainte contre l’abattoir avec une même demande que la précédente : « fermeture immédiate » de l’abattoir.

Une « plainte complémentaire » a été confirmée mardi par le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch. Elle est en cours d’analyse pour le moment. Une pétition avec près de 4 000 signatures a été mise en ligne par l’association pour la fermeture de cet abattoir Bigard.

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