La Petite Sœur, de Mariana Enriquez: portrait d’une égérie de la pampa

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CRITIQUE – La romancière argentine retrace avec brio la vie de sa compatriote Silvina Ocampo, amie de Borges.

«Il y a un trait que je ne suis pas parvenu à comprendre, c’est son étrange amour pour une certaine cruauté innocente ou oblique ; j’attribue ce trait à l’intérêt que le mal inspire à une âme noble.» C’est en ces termes que son ami Jorge Luis Borges, pas toujours bienveillant, évoquait Silvina Ocampo. La benjamine du clan Ocampo, dominé par la mécène Victoria Ocampo, créatrice de la mythique revue Sur, avait alors 71 ans. Une vingtaine d’années après la mort de Silvina, en 1993, sa compatriote Mariana Enriquez, auteur de Notre part de nuit , lui rendait hommage dans un superbe livre sous forme d’hommage et d’enquête. L’ouvrage, intitulé La Petite Sœur (La hermana menor), est aujourd’hui traduit en français. La romancière, surnommée «la princesa del terror», y paie sa dette: «Dans ce portrait, on trouvera une Silvina morcelée, une femme à recomposer.» C’est à l’adolescence que Mariana Enriquez la découvre, à travers le recueil de nouvelles Pecado mortal et la fameuse Anthologie de la littérature…

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