Ancienne directrice de la mission French Tech, la nouvelle secrétaire d’État à l’IA et au Numérique connaît l’écosystème par cœur. Il faudra attendre les décrets d’attribution pour mesurer ses marges de manœuvre au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
« Vaut-il mieux un ministre fort dans un ministère faible ou l’inverse ? ». À l’image de ce banquier de la place, certains membres de l’écosystème French Tech se demandent encore ce lundi matin si la nomination de Clara Chappaz au secrétariat d’État à l’intelligence artificielle et au numérique est une bonne nouvelle. Mais ils ne sont pas majoritaires. À première vue, le choix de l’ex-patronne de la Mission French Tech constitue une prise de choix pour l’écosystème.
À 34 ans, Clara Chappaz est l’un des avatars de la «start-up nation» cher au président Emmanuel Macron. ESSEC, Harvard Business School, entrepreneuse pendant ses études, ex-cadre dirigeante de la start-up Vestiaire Collective, elle coche toutes les cases. « Je suis ravie de poursuivre mon engagement au service de l’action publique sur ces sujets majeurs que sont le numérique et l’intelligence artificielle », a réagi la principale intéressée sur LinkedIn. « Elle est brillante, avec une culture anglo-saxonne…
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