La Dynamique fministe lance une campagne pour la libration des militantes dtenues

La Dynamique féministe a annoncé le lancement de la compagne de libération des prisonnières détenues en raison de leur engagement au sein de l’espace public. La dynamique a, également, évoqué le climat politique actuel fondé sur les accusations de trahison et les campagnes de harcèlement visant les forces civiles.

La dynamique a considéré, dans un communiqué du 24 juillet 2024, que les femmes étaient doublement sanctionnées. Elles subissent les insultes, les campagnes d’incitation et les atteintes physiques et morales, mais aussi, les poursuites et les atteintes à leur droit à un procès équitable. La dynamique féministe a annoncé l’entame, face au silence et aux tentatives d’enfuir la chose, d’une campagne visant à mettre fin aux poursuites judiciaires et de libérer les femmes détenues en raison de leur engagement et de leurs activités au sien de l’espace public.

La campagne se déroulera du 25 juillet au 13 août 2024 et appellera à la mobilisation de toutes les forces politiques, civiles, syndicales, sociales, culturelles, académiques, progressistes et démocrates dans le cadre de diverses activités et actions. Elle sera clôturée par une manifestation organisée le 13 août 2024 devant le théâtre municipal de Tunis regroupant les associations féministes et leurs partenaires et alliés afin d’exprimer leur opposition à la célébration de la journée nationale de la femme en temps d’atteintes répétées à ses droits et à sa liberté, à la division au sein de la société et à la propagation du discours de haines et d’exclusion.

La Dynamique féministe a appelé à la libération de la justice de l’emprise du pouvoir exécutif, à l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires visant les femmes militantes, journalistes et politiciennes quelles que soient leurs orientations et à soutenir la campagne afin de sortir de l’état de passivité que traversent les forces vives du pays.

Les signataires de communiqué sont : l’ATFD, Aswat Nissa, Bayti, l’AFC Le Kef, Amal pour la Famille et l’Enfant, Calam, l’association Tawhida Ben Cheikh et Intersection pour les droits et les libertés.

S.G