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«La descente aux enfers» : Marie-José Pérec revient sur sa dépression et le harcèlement dont elle a été victime aux JO de Sydney

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Invitée de l’émission «Un dimanche à la campagne» sur France 2, la triple championne olympique s’est souvenue, émue, des Jeux qui ont marqué la fin de sa carrière, en 2000.

En 2000, les Jeux olympiques de Sydney signent soudainement la fin de la carrière de Marie-José Pérec. L’athlète y arrive pourtant auréolée de sa légende, après avoir décroché la médaille d’or aux Jeux de Barcelone en 1992 sur l’épreuve des 400 mètres et le double titre sur 200 et 400 mètres aux JO d’Atlanta en 1996. À l’époque, son départ avait été justifié, via son agent, par une agression verbale subie devant sa chambre d’hôtel. Mais que s’est-il réellement passé pour la triple championne olympique ? Dans l’émission «Un dimanche à la campagne», diffusée sur France 2 le 23 juin, l’athlète française de 56 ans est revenue sur ce moment douloureux.

Dépression

Retour en arrière. Après l’exploit des Jeux d’Atlanta, Marie-Jo Pérec vise ceux de Sydney. À la surprise générale, la Française originaire de Guadeloupe ne se rend finalement pas aux épreuves du premier tour. Vingt-quatre ans plus tard, au micro de Frédéric Lopez sur France 2, la championne se souvient d’une forte pression : «La plus grande épreuve des Jeux était la mienne et celle de Cathy Freeman». L’athlète australienne d’origine aborigène est alors la favorite sur l’épreuve des 400 mètres. Une aborigène qui remporte le titre olympique en Australie, le symbole est fort. «La cause est bien plus grande que moi», analyse aujourd’hui la championne française. Très vite, celle qui est à présent ambassadrice de Paris 2024, est l’objet de harcèlement : «Il y a des gens qui viennent à mon hôtel pour me faire peur. Il y a des gens qui me suivent.» Des comportements qu’elle n’a pas pu supporter. «À ce moment-là, un sportif est sur une lame de rasoir, on doit avancer jusqu’à la finale en essayant de garder cet équilibre, explique-t-elle. Mais là, ils m’ont déglinguée. J’ai explosé.» La sportive décide alors de rentrer chez elle : «Je me sauve la peau», résume-t-elle.

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Cet épisode affecte la santé mentale de la Française, qui tombe en dépression. «Pendant trois mois, je ne me lève pas, je ne veux pas manger, je ne me lave pas, je suis déprimée, se remémore-t-elle des décennies plus tard. C’est la descente aux enfers.» Pour s’en sortir, elle retourne en Guadeloupe, chez sa grand-mère auprès de qui elle a grandi. Là-bas, loin de l’hystérie médiatique, Marie-Jo Pérec «commence à [se] sentir bien». Sa décision est prise, sa carrière s’arrêtera ainsi.

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