DÉCRYPTAGE – Du Covid à la guerre d’Ukraine, le commissaire français a cherché depuis 2019 à pousser sa vision d’une Europe puissance.
Il fallait, disait-on en 2019, une Commission européenne «plus politique». Thierry Breton n’avait pas besoin qu’on le lui dise deux fois. Patron d’Atos, il avait été parachuté presque du jour au lendemain à Bruxelles pour devenir au pied levé le candidat de la France au poste de commissaire que le Parlement européen avait refusé à Sylvie Goulard.
Pendant son quinquennat européen, Thierry Breton a pris de la place, beaucoup de place. Trop, jugent ses détracteurs, jamais déçus par l’inébranlable confiance en lui confinant à l’égotisme du commissaire français. Son départ fracassant mis en scène lundi – mieux vaut claquer la porte à son initiative que d’être évincé par Ursula von der Leyen et lâché par Emmanuel Macron – en témoigne. Mais ne fallait-il pas un bulldozer pour faire bouger la machine européenne ?
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