Justin Timberlake plaide non coupable de conduite en état d’ivresse près de New York

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Justin Timberlake dans le viseur de la justice. La superstar de la pop américaine a assuré vendredi lors d’une audience qu’il n’était nullement en état d’ébriété lorsqu’il s’était fait arrêter une nuit de juin au volant d’une BMW dans une région ultra-huppée à l’est de New York, selon des médias locaux. Il avait été interpellé après avoir grillé un stop et dévié de sa voie, découvert « en état d’ivresse » selon la police.

Après un rendez-vous manqué vendredi dernier, le chanteur, producteur et acteur de 43 ans, actuellement en tournée à Anvers en Belgique, a fini par comparaître par visioconférence devant un tribunal municipal à 160 km à l’est de la mégapole, sur la grande île de Long Island, dans la région des Hamptons qui abrite des résidences somptueuses de grandes fortunes. Il a plaidé « non coupable » devant le juge Carl Irace du village de Sag Harbor, a rapporté la presse judiciaire qui a assisté à l’audience.

 

« Justin Timberlake n’était pas ivre et nous sommes convaincus que cette accusation, cette accusation criminelle, sera abandonnée », a assuré son avocat Edward Burke, cité par le journal local Newsday. Il a précisé que son client s’était vu privé de son permis de conduire dans l’État de New York, le temps que son cas soit jugé. D’après NBC News, ce retrait fait suite au refus de l’artiste de se soumettre à un test d’alcoolémie lors de son interpellation, dans la nuit du 17 au 18 juin.

« Justin n’aurait pas dû être interpellé »

Le 26 juillet dernier, l’avocat avait plaidé seul devant le tribunal en accusant « la police d’avoir fait un nombre d’erreurs très importantes » à ce moment-là. « Justin n’était pas ivre et n’aurait pas dû être interpellé », avait-il affirmé.

Vendredi, le juge de Sag Harbor, Carl Irace, a reproché à l’avocat d’avoir tenu des propos « irresponsables » lors de la dernière audience, dans ce qui « ressemble à une tentative d’empoisonner l’affaire avant même qu’elle ne commence », sans préciser quels commentaires étaient visés, relate NBC News. Il a même menacé la défense du chanteur de lui imposer un « gag order », un bâillon. « Nous sommes obligés de défendre nos clients avec zèle, et c’est ce que j’ai l’intention de faire », a rétorqué Me Edward Burke.

 

Justin Timberlake avait pourtant « reconnu les faits » ce soir-là, avaient indiqué en juin à l’AFP les services du procureur du comté local. Il avait été arrêté au volant d’une BMW « en état d’ivresse », les « yeux injectés de sang, son haleine sentant l’alcool », après n’avoir pas marqué de stop à un carrefour et ne pas avoir pu « maintenir » son véhicule sur la « bonne » trajectoire, selon la police. « J’ai bu un martini et j’ai suivi mes amis jusqu’à la maison », aurait alors déclaré la star, avant de refuser de se soumettre à un test d’alcoolémie et de drogues, affirmant « non, je ne fais pas de test chimique ».

Quelques jours après son arrestation, Justin Timberlake avait confié qu’il traversait une « semaine difficile », lors de son passage à Chicago à l’occasion de sa tournée mondiale « Forget Tomorrow ». « Nous avons traversé ensemble des hauts et des bas, (…) mais vous êtes là, et je suis là », avait-il déclaré, cité par CBS News.

Une prochaine audience est prévue le 9 août, mais la star n’est pas tenue d’y assister, selon les médias américains. En fonction de son issue, une autre audience pourrait lui succéder, le 13 septembre prochain.

Ex-membre du boys band NSYNC à la fin des années 1990, le « prince de la pop » s’est lancé dans une carrière solo de chanteur, auteur-compositeur, producteur et acteur qui l’a propulsé au rang d’icône mondiale. Il a remporté dix Grammy Awards et quatre Emmys, les Oscars de la musique et de la télévision. Il a par ailleurs été en couple avec Britney Spears entre 1999 et 2002. La chanteuse américaine a affirmé en octobre dans ses mémoires avoir dû avorter, à contrecœur et à sa demande pendant leur relation.

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