Judo : Teddy Riner «espère de tout coeur» retrouver à Los Angeles Tatsuru Saito, sa victime inconsolable à Paris

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Un mois et demi après la finale homérique de l’épreuve par équipes à Paris, le double champion olympique en 2024 est revenu sur la tristesse de sa victime japonaise.

C’était il y a déjà plus d’un mois. Un dénouement hollywoodien, un tirage au sort qui place Teddy Riner sur la route d’un deuxième titre olympique en deux jours, au bout d’une finale par équipes bien mal embarquée face au Japon. Mais c’est bien le Guadeloupéen qui sortira vainqueur du duel au sommet face à Tatsuru Saito, inconsolable après sa défaite. 

Mais Riner imagine bien le géant à la bouille ronde lui offrir un défi semblable dans quatre ans. «C’est lui qui va me poursuivre, assure dans un sourire le quintuple champion olympique, interrogé dans la matinale de France Inter sur sa volonté de terroriser encore les tatamis à Los Angeles. J’espère de tout cœur que je serai face à lui en finale à 2028

Ce serait alors une revanche rêvée pour Saito, qui avait même invité son adversaire à «accepter (son) défi dans quatre ans» . Fils de la légende Hitoshi Saito, premier double champion olympique aux Jeux de 1984 et 1988, le Japonais rêve d’offrir à son pays sa première médaille d’or olympique dans la catégorie reine des +100 kg depuis 2008. Début août, après sa défaite face à Riner, le jeune judoka de 22 ans avait fait part de sa «honte» et avait écrit «avoir l’impression de ne pas pouvoir retourner au Japon» après un «résultat aussi pathétique». 

Le champion français l’avait rapidement rassuré, lui témoignant son «respect» après sa «performance impressionnante». «J’ai du respect pour lui comme pour tous mes adversaires», a poursuivi l’intéressé ce mardi. Avant de poursuivre, appuyant sur son expérience bien supérieure à son adversaire : «Il n’a pas perdu contre n’importe qui. À 22 ans je ne faisais pas les mêmes erreurs, on ne peut pas nous comparer tous les deux. C’est dur pour lui d’être dans les pas de son père, et malheureusement pour lui il tombe sur un salopard comme moi.»

«Un petit côté sado à y retourner en 2028»

Une chose est sûre, la grande star du judo français vise une nouvelle médaille en Californie en 2028. «On a un petit côté «sado» à y retourner en 2028. Il faut aimer souffrir, le sport n’est pas facile du tout, c’est dur, arriver à ce niveau-là est compliqué», assure Riner.

Mais le judoka français, revigoré par l’expérience Paris 2024 et par l’ultime parade sur les Champs-Elysées ce samedi, a envie de poursuivre l’aventure pour faire rayonner le sport tricolore. «On se rend compte de l’impact des Jeux, de l’émotion du sport, il n’y a pas de différence, que de l’unité, pas de haine, s’est ému celui qui défilait sur les Champs-Elysées en juillet 1998, alors âgé de 9 ans. L’ADN de la France sur le sport, on pourrait faire tellement plus quand je vois certains pays qui pensent et mangent sport, on a encore mieux à faire. Mais quand on voit l’engouement, servons-nous de ces Jeux pour devenir une grande nation de sport.»


À VOIR AUSSI – Le but du milieu du terrain de Thibault Rambaud, à la dernière minute pour la victoire de Boulogne contre Le Mans en National le 13 septembre dernier (3-2)

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