Joe et Jill Biden, c’est peut-être un détail pour vous…

Activité manuelle

Jill Biden tient-elle la main de son mari par affection ou pour s’assurer que celui-ci suive la cadence et ne perde pas l’équilibre devant les photographes ? Le doute est permis. Depuis quelques semaines en effet, le président américain, souvent ­bredouillant, chancelant, hésitant, vacillant et marmonnant, inquiète tant que les démocrates se demandent même s’il est bien raisonnable de le laisser partir au combat face à un Donald Trump toujours aussi retors… En attendant une décision finale, Joe Biden, 81 ans, peut au moins compter sur Jill et son soutien total.

Relaxation profonde

Ce jour-là, sur le Tarmac du petit aéroport de Westhampton Beach, le président a fait tomber la cravate et enfilé les accessoires de la décontraction américaine. Sa ceinture est tenue par une boucle d’inspiration western, tandis que sa chemise est parcourue des rayures bengal caractéristiques de l’esthétique preppy, chère aux classes supérieures américaines. Mais Joe Biden brille surtout par ses lunettes aviateur, sa signature stylistique. Le président porte ce modèle créé en 1936 par Bausch & Lomb depuis l’époque où, âgé de 20 ans, il travaillait
comme maître-nageur en Caroline du Nord.

Minute papillons

Jill Biden porte une robe imprimée de papillons blancs et violets nous rappelant son goût du risque vestimentaire. Quelques jours avant cette photo, l’épouse de Joe s’affichait dans une spectaculaire robe marine du designer Christian Siriano barrée d’une multitude d’imposants VOTE en lettres blanches. Dans la foulée, sa présence en couverture du magazine Vogue, vêtue d’une robe Ralph Lauren, fit jaser. Cette couverture, la troisième en trois ans, était-elle un cadeau d’Anna Wintour au couple Biden, pour lequel elle a déjà organisé des levées de fonds ? Difficile d’y voir autre chose.

Pieds à pedigree

A la droite de Joe Biden, sa petite-fille Finnegan se distingue par son allure hautement boho-chic. Pour accompagner sa robe blanche en coton caractéristique de ce style, elle arbore les bottes bohème par excellence. Marron clair, montées dans un veau velours très souple, celles-ci se distinguent surtout par les nombreux plis parcourant leur tige. Ceux-ci valent même à ces bottes un surnom très ­parlant pour ceux qui s’y connaissent un minimum en matière de chien : on les appelle parfois les bottes « sharpei », du nom de cette race canine à la tête toute plissée.

Haute définition

A l’extrême gauche de l’image, la jeune Natalie, une autre petite-fille du couple présidentiel, ferme la marche vêtue d’une pièce qui nous oblige à rappeler un point aussi dérisoire que fondamental. On ne doit pas parler de « jeans blanc », mais d’un « pantalon cinq poches » blanc. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un jeans est nécessairement l’association, d’un côté, d’une toile de denim et, de l’autre, d’une coupe cinq poches. Résultat, un jeans blanc, ça n’existe pas. Pas plus qu’un jeans noir. Maintenant, vous savez.