REPORTAGE – Si certains aficionados de la flamme électrique espèrent la voir rester au cœur de Paris, d’autres estiment que la rendre éternelle ôterait toute la magie du spectacle qu’elle offre chaque soir en s’élevant dans le ciel.
Caroline et ses amis sont confortablement installés sur la pelouse du jardin du Carrousel. Quiches, gâteaux apéritifs et bouteille de cidre bio sont étalés sur les serviettes rayées. Les incontournables pour un pique-nique ordinaire… à un détail près. Face à eux, trône la vasque olympique et en arrière-plan, le soleil couchant. «Quelle magnifique innovation», salue Catherine, 56 ans, complètement séduite par l’ambiance des Jeux olympiques et paralympiques. Pour certains convives réunis autour des victuailles, c’est la première fois qu’ils admirent ce nouvel emblème parisien. Tous attendent avec impatience son décollage prévu vers 20h30 ce mercredi 4 septembre. D’autant que ce spectacle magique est censé prendre fin dimanche à la fin des Paralympiques. «On profite peut-être de ses dernières heures», s’attriste Caroline.
Depuis le 26 juillet et son premier envol dans le ciel de Paris, la vasque a conquis le cœur des Français et du monde entier. Au lendemain…
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