DÉCRYPTAGE – Mascottes, porte-clés, pin’s… dans les boutiques, touristes et Français souhaitent ramener un souvenir de cet événement historique. Mais gare aux marchés parallèles, qui ont flairé l’occasion de profiter des ventes grâce aux contrefaçons.
Au croisement de l’avenue Winston Churchill et des Champs Élysée, quelques touristes attendent devant un bâtiment bardé de bois beige. À l’intérieur, les t-shirts estampillés des anneaux olympiques sentent encore le plastique des emballages tout juste retirés. Et à quelques minutes de l’ouverture de la boutique fanion de Paris 2024, les vendeurs s’agitent encore dans les rayons. Dernière inspection des étiquettes, dernier réapprovisionnement de Phryges dans les bacs.
Pour son inauguration fin juin, Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympique, avait fait le déplacement. À ses côtés pour couper le ruban, Édouard Bardon, directeur de la licence Paris 2024. Cet ancien responsable des produits dérivés de la Fédération française de tennis et de Roland Garros a été chargé de valoriser la marque olympique. Le cadre mise sur 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires avec les produits des JO 2024. «Cela ne représente que 5% du budget des Jeux olympiques», minimisait-il lors de l’inauguration de la boutique qui restera ouverte 7 jours sur 7 jusqu’au 17 septembre.
Cela n’a pas empêché le Cojo de décliner la marque olympique sous toutes ses formes…
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