JO 2024 : Valériane Ayayi, au nom de la famille du basket français

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Le gène du sport existe-t-il ? Vaste question, à laquelle aucune étude n’a apporté de réponse définitive à ce jour. « Il y a forcément un facteur génétique, comme dans tout ce qui est biologie, mais faute de disposer d’un suivi du travail d’entraînement des athlètes, il est extrêmement difficile de séparer l’inné de l’acquis », avance le neuroscientifique Jean-Philippe Lachaux, auteur de Dans le cerveau des champions (éditions Odile Jacob, 2024, 224 pages, 15,99 euros). Pourtant, à observer de plus près le casting des Jeux olympiques (JO) de Paris, tout indique que le talent sportif ressemble souvent à une affaire de famille.

Des frères Félix et Alexis Lebrun (France, tennis de table) aux sœurs Jade et Naïs Gillet (France, plongeon) en passant par Franz et Moritz Wagner (Allemagne, basket) ou Pauline et Géraldine Mahieu (France, natation pour l’une, Hongrie, water-polo pour l’autre), les fratries occupent une place remarquable sur tous les terrains de jeux siglés Paris 2024.

Lundi 29 juillet, l’équipe de France féminine s’est avancée sur le parquet du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord), avec pas moins de quatre joueuses (sur douze) issues de familles de champions de la balle orange pour affronter le Canada.

Le rôle de « maman »

Marine Fauthoux est la fille de l’ancien meneur international, Frédéric Fauthoux. Janelle Salaün a un jeune frère, Tidjane, qui vient d’être recruté par un club de NBA, les Charlotte Hornets. Rayan, le frère d’Iliana Rupert, est une recrue récente des Blazers de Portland – et leur père à tous les deux, Thierry Rupert a compté 35 sélections avec l’équipe de France au début des années 2000. Valériane Ayayi, enfin, est l’aînée de deux joueurs (Gérald et Joël) évoluant dans des clubs professionnels français. La famille du basket français n’a pas usurpé son nom.

Au sein des Bleues, Valériane Ayayi, 30 ans, est, aujourd’hui, la joueuse la plus âgée du groupe. Comme sa coéquipière Marième Badiane (29 ans), elle assume volontiers le rôle de « maman ». Elle l’est aussi dans la vraie vie, depuis qu’elle a donné naissance à une petite fille, en 2022, née de son union avec un basketteur professionnel, le Serbe Filip Vukosavljevic. « Fille de », « sœur de », voici donc Valériane Ayayi devenue une « maman de » en puissance.

En 2021, la joueuse française n’avait révélé sa grossesse à l’encadrement des Bleues qu’à l’issue des JO de Tokyo, où les Bleues ont empoché une médaille de bronze. Son club de l’époque, Basket Landes, l’avait ensuite accompagnée dans sa maternité et depuis, elle ne manque jamais de rappeler qu’elle n’est pas sûre de retrouver cette évidence partout. « En France, tu es invirable, c’est la loi. Les filles savent qu’il y a cette loi en France », disait-elle au quotidien L’Equipe en 2023.

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