JO 2024 : mission accomplie pour l’équipe de France olympique

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Derrière l’euphorie, le soulagement. Les deux sentiments semblaient cohabiter chez les dirigeants du sport français au moment de tirer le bilan des Jeux de Paris, dimanche 10 août, au Club France. « Nous y sommes », a déclaré David Lappartient, le président du Comité national olympique et sportif français, évoquant la cinquième place occupée par la France au tableau des médailles qu’Emmanuel Macron avait fixée comme objectif à la délégation tricolore.

« Pratiquement doubler le nombre de médailles d’une olympiade à l’autre, c’est exceptionnel », se félicitait, le même jour, Claude Onesta, le directeur de la performance de l’Agence nationale du sport. A Paris, les sportifs hexagonaux ont remporté 64 médailles dont seize d’or, contre 33 médailles, dont dix en or, aux Jeux de Tokyo, en 2021. « On ne peut pas dire que ça a été un long fleuve tranquille, mais, petit à petit, les forces se sont agrégées », ajoutait l’ancien entraîneur de l’équipe de France masculine de handball, évoquant la préparation des Jeux de Paris.

Dans leurs pires cauchemars, les dirigeants français avaient-ils imaginé vivre le même sort que le Canada en 1976, quand le pays hôte était reparti quasiment bredouille des Jeux de Montréal, avec cinq médailles d’argent, six de bronze et aucune en or ? Ce scénario catastrophe ne s’est jamais reproduit depuis lors. Au contraire : la nation organisatrice fréquente généralement les podiums avec une certaine assiduité pendant la quinzaine olympique.

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Les Jeux de Moscou, en 1980, boycottés par les Etats-Unis et une partie des pays occidentaux, et ceux de Los Angeles, en 1984, boudés par le bloc communiste, ont vu les athlètes locaux battre tous les records, avec respectivement 195 et 174 médailles. Même dans des contextes moins particuliers, la moisson peut s’avérer pléthorique pour les délégations évoluant à domicile, comme cela a été le cas pour les Chinois aux Jeux de Pékin, en 2008, conclus par une première place au tableau des médailles, avec 100 médailles.

A Séoul, en 1988, la Corée du Sud s’est hissée à la quatrième place avec 33 médailles. Idem pour l’Australie à Sydney, en 2000 (58 médailles). Mieux : la Grande-Bretagne a fini troisième nation aux Jeux de Londres, en 2012 (64 médailles), imitée par le Japon à Tokyo, en 2021 (58 médailles).

Lors de la finale de la compétition olympique masculine de football entre la France et l’Espagne, auParc des Princes, à Paris, le 9 août 2024.

Avec 16 médailles d’or, 26 d’argent et 22 de bronze, la France n’a donc pas à rougir de sa performance lors du plus grand rassemblement sportif au monde (10 500 athlètes, 32 sports). Il faut cependant tenir du compte du fait que la Russie n’y était représentée que par 15 athlètes en raison des sanctions prononcées contre elle par le Comité international olympique. Au tableau des médailles, la France gagne trois places par rapport aux précédents Jeux et termine dans la même position qu’à ceux d’Atlanta, en 1996, qui étaient jusqu’à présent les plus réussis pour la délégation tricolore.

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