JO 2024 : les Bleus de Thierry Henry s’imposent face aux Etats-Unis avec un air de 1998

Partager

Thierry Henry le sait par expérience, commencer un tournoi par une victoire 3-0 à Marseille ouvre de grandes perspectives. Le 12 juin 1998, les Bleus dominaient l’Afrique du Sud en ouverture de leur Coupe du monde dans un Stade-Vélodrome ouvert au mistral. Vingt-six ans et un toit plus tard, le sélectionneur de l’équipe de France olympique a vu son équipe dominer les Etats-Unis, mercredi 24 juillet, par le résultat fétiche du football français depuis ce 12 juillet 1998 et la victoire contre le Brésil en finale de la Coupe du monde.

A l’époque, Jean-Philippe Mateta avait 1 an. Mais l’attaquant adopte le résultat et passe assez vite sur la manière poussive voire inquiétante pendant une heure. « Le score parfait, le match parfait. On a gagné 3-0. Vous voulez faire quoi de plus », demande le joueur de Crystal Palace aux journalistes avec un petit sourire en coin. Une heure à lutter contre le stress des débuts et la peur de mal faire. « On est tombé face à un adversaire qui n’est jamais venu nous chercher et avait bien étudié notre jeu, analyse Thierry Henry. Ce n’est jamais évident de jouer contre un bloc bas. »

Ni à regarder. Le sélectionneur a eu une pensée pour les 48 721 spectateurs présents. « C’est une partie d’échecs : si le public commence à siffler quand tu essaies de construire quelque chose face à un bloc bas, ça peut t’inhiber encore plus. Il a su être patient et n’a pas cessé de nous encourager », remercie l’ancien attaquant des Bleus.

Lacazette, le « Dugarry » de 2024

En première mi-temps, Thierry Henry s’est revu plus jeune de 24 ans et avec un numéro 12 dans le dos. « C’était un peu le même match que face à l’Afrique du Sud, dit-il. Dans la peur, dans le stress, dans l’émotion. Je peux comprendre mes joueurs, ça m’est arrivé aussi. » Mais pas question de verser dans la nostalgie à la mi-temps pour motiver les troupes. « Je n’ai pas voulu parler de ce match de 1998. Tu peux sentir une émotion, mais ce n’est pas toujours une bonne idée de la sortir, tu ne sais pas comment tes joueurs vont la recevoir. »

A l’époque, la lumière était venue de Christophe Dugarry d’une tête rageuse puis d’une langue bien pendue pour répondre aux critiques des médias sur sa présence en sélection, lui le grand copain de Zinédine Zidane. Mercredi, elle est venue d’Alexandre Lacazette après l’heure jeu d’une frappe croisée déclenchée à l’extérieur de la surface de réparation.

Indésirable avec les Bleus de Didier Deschamps, le Lyonnais savoure son aventure olympique et sa première ovation au Vélodrome, lui, le « Gone » surtout habitué aux sifflets et aux insultes des Marseillais. « J’ai envie de profiter de ces jeux, explique le trentenaire presque étonné d’avoir été appelé par Thierry Henry. Je suis heureux d’être entraîné par mon idole de jeunesse et l’objectif reste le même : ramener l’or. »

Il vous reste 43.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

#les #Bleus #Thierry #Henry #simposent #face #aux #EtatsUnis #avec #air

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut