PORTRAIT – À 34 ans, ce spécialiste du droit bancaire, aveugle de naissance, dispute avec les Bleus la finale des Jeux.
Le grand jour. Ce samedi, les Bleus version cécifoot joueront la finale des Jeux paralympiques contre l’Argentine. Parmi eux, Gaël Rivière, aveugle de naissance. Un joueur comme les autres ? Pas tout à fait. Quand il n’est pas sur les terrains en short et maillot de foot, il fréquente les sièges sociaux des grands groupes en costume-cravate. Son métier : avocat d’affaires chez Bredin-Prat. Un des plus gros cabinets français dans ce domaine. « Ces dernières années, j’ai travaillé sur le retrait de la Bourse de la banque Rothschild ou la fusion de certaines caisses du Crédit Mutuel», raconte-t-il.
Un job passionnant, plutôt bien payé (autour de 100.000 euros à 34 ans) mais aux horaires à rallonge. « On peut commencer à 9h et terminer à 23h. Ça ne me gêne pas : je me laisse entraîner par les dossiers », glisse-t-il. Ça ne l’empêche pas de trouver du temps pour sa deuxième vie : le football et plus spécialement l’équipe de France de cécifoot
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