«Je vis la joie et les peines de mes fils intensément» : les confessions de Carole Bouquet dans Paris Match

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Carole Bouquet sur le tapis rouge du Festival de Cannes pour la projection du Comte de Monte-Cristo. (Le 22 mai 2024.)
Getty Images

Dans les colonnes du magazine, l’actrice de 67 ans a accepté de se livrer sur sa longue carrière au cinéma mais aussi sa vie privée.

Carrière, âge, famille, addiction… Carole Bouquet se confie comme jamais dans les colonnes de Paris Match . Avec sincérité et profondeur, l’actrice de 67 ans démarre son entretien en se souvenant d’abord de sa passion précoce pour le cinéma. «J’ai débuté jeune, à 19 ans, dans Cet obscur objet du désir, de Luis Buñuel. Je le dois uniquement à la chance : j’ai été choisie parce que je ressemblais physiquement au personnage qu’il avait en tête. Je n’ai pas eu le temps de me poser beaucoup de questions. Ma vie a définitivement changé. À mes débuts, j’étais dominée par la peur. Aujourd’hui, seule reste la joie de tourner», apprécie la comédienne que l’on a récemment vue sur les planches dans Bérénice.

Puis, au fil de l’interview, Carole Bouquet aborde sa vie privée. Elle parle de son lien très fusionnel avec Paul Rassam, producteur et frère de Jean-Pierre Rassam, le père de son fils Dimitri. «Il est comme mon frère», dit-elle, soulignant l’«amour» et l’«intelligence» avec lesquels Paul a élevé Dimitri (Jean-Pierre Rassam est mort en 1985). Le producteur passe ainsi aujourd’hui souvent ses étés en compagnie de Carole Bouquet sur l’île italienne de Pantelleria. Un havre de paix qu’elle fréquente depuis plus de trente ans et où on peut la croiser dans l’eau de la Méditerranée. «Je peux nager deux heures d’affilée. Je suis d’abord submergée par des pensées négatives, je récapitule tout ce qui ne va pas dans ma vie, mais, à un moment, je lâche prise. Je suis alors un corps flottant dans l’eau, dans un état proche de la méditation. Nager me détend. Personne ne peut me déranger.»

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«Les blessures et les fêlures font partie de ma vérité»

Malgré la notoriété, Carole Bouquet ne cache pas être passée par des moments difficiles, notamment lorsqu’elle a consommé de la drogue pour faire face à la maladie de votre père. Si l’actrice l’assume, c’est aussi parce qu’elle sait sa «chance». «J’ai eu tellement de chance dans ma vie que je tente à la fois de ne pas mentir et de ne pas me plaindre. Je cherche à présenter les choses de la manière la plus agréable possible, sans travestir les blessures et les fêlures qui font partie de ma vérité. J’ai d’ailleurs toujours pensé que l’on ne pouvait pas jouer complètement en dehors de soi. Dans son jeu, il faut réussir à être le plus loin de soi, tout en étant soi pour conserver de la chair et du vrai.»

Mère de deux garçons, Dimitri Rassam et Louis Giacobetti (fils du réalisateur Francis Giacobetti), Carole Bouquet dit ne pas intervenir dans l’éducation de ses quatre petits-enfants. «Je ne m’en mêle pas, mais on sort ensemble. On visite les musées, pour mon plus grand bonheur et on va dans les boutiques Nike, pour mon plus grand malheur», glisse-t-elle à Paris Match, avant d’exprimer sa fierté face aux compliments sur la bonne éducation de ses fils. Le magazine s’intéresse ensuite au rapport qu’elle a avec son fils aîné Dimitri Rassam, qui s’est retrouvé cette année sous les projecteurs à double titre : en raison de sa rupture avec Charlotte Casiraghi et du triomphe au cinéma du Comte de Monte-Cristo, dont il est le producteur. «Arrivez-vous, en tant que mère, à garder de la distance ?» l’interroge le magazine. Réponse de l’actrice : «Non, avoue-t-elle. Je vis leurs joies et leurs peines intensément, en essayant de ne pas le leur montrer. Je me rends disponible pour parler, guettant les moindres passerelles s’ils ont envie de se confier à moi. J’essaye d’être discrète, car on sait, en tant que mère, qu’on n’est pas toujours le mieux placée pour aider. Quand quelqu’un a mal, on ne peut pas faire grand-chose à part être là et réassurer de son amour.»

Quant à Gérard Depardieu, son ancien compagnon, aujourd’hui accusé de viols et d’agressions sexuelles, Carole Bouquet, après l’avoir défendu, préfère désormais ne plus en parler. «Je suis difficilement audible et je le comprends parfaitement», dit-elle, tout en affirmant son engagement féministe de longue date. En revanche, si elle soutient le mouvement #MeToo, elle déplore ses dérives : «J’ai des amis qui en souffrent. Je ne peux pas dire grand-chose, si ce n’est avoir confiance en la justice de mon pays.»



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