«Je n'ai pourtant rien dévoilé qui n'ait été déjà publique» : quand les personnages se rebellent contre leur auteur

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ENQUÊTE – Mettre dans un roman une personne ayant existé n’est pas sans risque. L’écrivain peut se retrouver au tribunal. L’avocate Isabelle Wekstein décrypte le phénomène, exemples à l’appui.

Grégoire Delacourt n’en revenait pas. Dans son roman La Première chose qu’on regarde, il mettait en scène un jeune garagiste qui voit débarquer chez lui le sosie de Scarlett Johansson. Eh bien, que croyez-vous qu’il advint ? La vraie Scarlett Johansson l’a attaqué en justice. Il était dans un taxi quand son éditrice l’informe. « Je suis resté sans voix, sidéré. Un choc. Je me disais que je n’avais rien fait de mal. Elle ne pouvait pas l’avoir lu, et je n’ai rien dévoilé qui n’ait été déjà publique. Et dire que j’avais même rêvé qu’elle joue le rôle dans une éventuelle adaptation au cinéma  ! » L’avocat de la star avait réclamé 60.000 euros de dommages et intérêts, il n’a obtenu que 2500 € plus les frais de justice et le tribunal a débouté l’actrice de sa demande d’interdiction d’exploitation de son nom.

Delacourt n’est pas un cas isolé. Un personnage attaquant son auteur au tribunal devient même un phénomène. Il faut dire que les écrivains puisent souvent leur…

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