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Plus de la moitié des personnes suivies en clinique de fertilité présentent des symptômes anxieux ou dépressifs.
Dragana Gordic – stock.adobe.com

Pour beaucoup de personnes qui ont des difficultés à concevoir, le parcours de fécondation in vitro est source de fortes difficultés psychologiques.

Anna voulait un enfant. Atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, la directrice marketing d’une filiale de multinationale a entamé à 31 ans un protocole médical dont elle ne soupçonnait ni la longueur ni la difficulté. Après l’échec du Clomid (un médicament pour stimuler l’ovulation) et de deux inséminations, elle s’est lancée dans un parcours de fécondation in vitro (FIV). « Au bout de trois tentatives infructueuses, je n’arrivais plus à manger. J’étais complètement abattue, je ne me sentais plus capable de recommencer. J’étais en dépression et ne m’en rendais même pas compte », raconte la Martiniquaise. La quatrième FIV fut la bonne, mais Anna n’était pas au bout de ses peines. « J’avais beau être enceinte, je n’y croyais plus. Je passais mes soirées à pleurer tellement j’avais peur de perdre le bébé. » Aujourd’hui mère d’une petite fille, elle a rejoint le collectif Bamp, une association qui favorise l’échange entre patients et ex-patients…

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«J’avais l’impression d’avoir un handicap»: infertilité, le chemin de croix des couples

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