«J’allais bosser avec une boule au ventre» : des salariés de «Quotidien» dénoncent leurs conditions de travail

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Nos confrères de Télérama ont mené une longue enquête sur le talk-show présenté par Yann Barthès sur TMC et révèlent que, côté coulisses, l’ambiance ne serait pas toujours rose.

Alors que les audiences sont au beau fixe depuis la rentrée, «Quotidien»  voit son image ternie. Dans une longue enquête, Télérama  révèle que plusieurs salariés de la société de production Bangumi dénoncent leurs conditions de travail. «Souffrance au travail, burn-out, management défaillant, accusations de harcèlement… », détaillent nos confrères, témoignages anonymes à l’appui.

L’un d’entre eux, un graphiste, aurait été mis sur la touche après avoir décidé de prendre part au mouvement des intermittents de l’audiovisuel qui réclame une revalorisation de 20 % des salaires. Absent une heure après avoir «avancé [son] boulot», il aurait été convoqué le lendemain par la responsable de la postproduction pour lui signifier la fin de sa collaboration avec Bangumi. «Elle m’a dit que j’avais trahi sa confiance et mis l’émission de la veille en danger », précise le jeune homme. Bien décidé à se défendre, il aurait dénoncé, quelques jours plus tard, par courrier une atteinte au droit de grève. Contactée par Télérama, la direction de Bangumi a assuré que cette mise à l’écart, et non un licenciement, a été prise à la suite de «certains agissements» visiblement problématiques. « Pauses cigarette prolongées à des moments inopportuns et d’autres difficultés rencontrées dans le passé. » Et a tenu à souligner que le jeune homme «est revenu travailler ensuite».

Par la suite, deux autres salariés auraient été «blacklistés» pour avoir soutenu leur collègue. «Ma demande d’explication est restée sans réponse et j’ai été rayé de tous les groupes d’échanges », déplore un monteur. « On ne blackliste pas, on gère juste un énorme planning et on essaye de faire tourner les gens, tout en amenant du sang neuf », s’est justifié Antoine Herrera, directeur de la production. 

Pour certains salariés, les conditions de travail étaient telles que cela s’apparentait à «marche ou crève ». «J’allais bosser avec une boule au ventre jusqu’au jour où je me suis dit que ce n’était plus possible », affirme une employée. Des accusations que réfute Laurent Bon. « Franchement, n’exagérons pas ! Nous avons une quotidienne à gérer, c’est dur et tout le monde n’est pas forcément taillé pour. Alors, on accompagne ou on oriente sur autre chose», a réagi le producteur décrit comme «inaccessible» et exclusif.

En effet, selon plusieurs salariés, il ne serait pas bon d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. « Partir, c’est une petite trahison », assure une journaliste. Pour réussir à quitter Bangumi prématurément, certains seraient entrés en négociations. « Totalement faux ! La vie professionnelle, c’est comme ça. On n’est ni une secte ni une famille. Nous sommes respectueux de la loi et n’avons aucune condamnation à ce jour », a rappelé Laurent Bon. Selon Télérama, quatre salariés (deux journalistes reporters d’images et le duo de chroniqueurs Éric Metzger et Quentin Margot) sont allés jusqu’aux prud’hommes. À défaut d’un procès, les affaires ont été entérinées par des négociations «à l’amiable» et des clauses de confidentialité.

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