«J'ai traversé plusieurs cercles de l'enfer»: après plus de deux ans au goulag, les confidences au Figaro de l'opposant numéro un à Poutine

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ENTRETIEN – Vladimir Kara-Mourza et sa femme, Evguenia Kara-Mourza, se sont confiés, un mois après la libération du célèbre dissident russe et son expulsion du pays.

LE FIGARO. – Après deux ans et demi de prison en Russie, vous revenez de l’antichambre de l’enfer. À quoi ressemblait-elle ?

VLADIMIR KARA-MOURZA. – Oui, j’ai traversé plusieurs cercles de l’enfer. À vrai dire, j’étais persuadé que j’allais y mourir. L’échange de prisonniers qui a eu lieu le 1er août est un miracle, qui a été possible grâce à un grand nombre de personnes de bonne volonté à travers le monde libre, qui n’ont cessé de rappeler à l’opinion le problème des prisonniers politiques en Russie, le fait qu’aujourd’hui, en Russie, des milliers de personnes sont en prison sans avoir commis le moindre crime simplement parce qu’elles ont osé s’exprimer publiquement contre la dictature de Vladimir Poutine et la guerre agressive menée contre l’Ukraine. La pire chose pour un prisonnier politique est d’être oublié. C’est donc un miracle que seize vies humaines aient été extirpées du goulag de Poutine. Cet échange de prisonniers est le plus grand échange de prisonniers…

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