« En cas de sécheresse, l’eau est très rare et je peux comprendre qu’il n’y en ait pas assez pour tout le monde mais utiliser de la viande d’animaux sauvages pour nourrir les humains et vendre en même temps des safaris pour aller admirer ces animaux, c’est dégoûtant ». À quelques semaines de son voyage de noces en Namibie, Elisa a été « choquée » d’apprendre la décision radicale prise par ce pays d’Afrique australe, confronté à l’une des pires sécheresses depuis des décennies.
Pour nourrir une partie de sa population affamée, ce voisin de l’Afrique du Sud qui doit son nom au désert du Namib qu’il abrite a entamé l’abattage de plus de 700 animaux sauvages. Des chasseurs professionnels ont été chargés d’abattre 30 hippopotames, 83 éléphants, 60 buffles, 100 gnous bleus, 300 zèbres, 100 élands et 50 impalas, deux sortes d’antilopes emblématiques de la savane.
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