DÉCRYPTAGE – L’entreprise taïwanaise Gold Apollo renvoie la balle à son intermédiaire hongrois, BAC Consulting. Mais la PDG de la société affirme ne pas avoir fabriqué les bipeurs mis en cause dans l’explosion de mardi.
C’est une explosion inexplicable. Mardi, douze personnes, dont deux enfants, ont péri au Liban après le déclenchement de leur bipeur. Selon le dernier bilan transmis par les autorités, au moins 2750 personnes seraient également blessées. Parmi les premières pistes des enquêteurs, le Hezbollah aurait piégé ces bipeurs avant leur arrivée au Liban, y glissant de petites quantités d’explosif et un détonateur à côté de la batterie. Une fois au Liban, les appareils auraient bipé plusieurs secondes avant l’explosion avec un message venant de la direction du Hezbollah, selon les informations du New York Times. Sur les appareils, le nom d’une seule marque, celui de Gold Apollo.
Fondée en 1995 par Hsu Ching-Kuang, l’entreprise taïwanaise fabrique des systèmes de radiomessagerie sans fil. À ses débuts, la société ne fournit que le marché taïwanais avant de s’exporter à l’international. Ce mercredi, Gold Apollo s’est déchargé de toute responsabilité en ciblant directement l’un…
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