Funambules, mentalistes, danseurs… Dans le spectacle vivant, l’art de jouer avec l’attention

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Sur scène, le moindre grain de sable peut gâcher des mois de travail. D’où le besoin pour les artistes de développer une virtuosité particulière de l’attention.

Ça ne pardonne pas, le spectacle vivant. S’il arrive que le spectateur roupille dans son fauteuil, il faut faire attention quand on est sur les planches. Une seconde de distraction et la catastrophe surgit. Tatiana-Mosio Bongonga, funambule, joue autrement avec sa vie. Après avoir parcouru, le 8 juin dernier, 200 mètres sur un fil sans attache et sans filet, à plus de 50 mètres de haut, entre le jardin de l’Écluse et le Stade de France, elle recommence dans le 13e arrondissement de Paris à partir du 20 septembre.

Montée au ciel, elle s’arrête, s’assied, monte sur la tête ou glisse en grand écart. Elle épie le vent, celui léger qui fait danser, celui violent qui déséquilibre. Elle n’a pas peur sur son fil, c’est en bas qu’elle tremble. Là-haut, elle vit pleinement chaque seconde, éloignée de toute pensée parasite, au contraire de ce qui se passe lorsqu’elle conduit sa voiture, où elle se met à penser à sa fille, à sa liste de courses, et à un tas de choses qui la rendent plus incertaine…

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